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Retour17 février 2025
Laureen Peers - lpeers@medialo.ca
Le PQ veut « libérer la parole sur les enjeux de Terrebonne »
Élection partielle dans Terrebonne
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©Laureen Peers - La Revue
Catherine Gentilcore et Paul St-Pierre Plamondon.
Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ainsi que la candidate, Catherine Gentilcore, ont tenu un point de presse le 12 février dernier. Ensemble, ils ont exprimé leur frustration face à l'inaction de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de Terrebonne.
D’entrée de jeu, Paul St-Pierre Plamondon a rappelé que cela faisait cinq mois que les habitants de Terrebonne étaient sans député. Une attente qui selon le chef du Parti Québécois serait due à « des raisons de tactiques partisanes ». « Une élection partielle, c’est d'abord et avant tout une occasion de se poser la question: "est-ce que le parti politique qui a gagné les dernières élections a respecté ou non ce qu'il nous a dit la dernière fois?" », a-t-il interrogé avant d’ajouter: « poser la question, c'est y répondre. »
Catherine Gentilcore, la candidate du Parti Québécois pour Terrebonne a par la suite rappelé qu’elle est sur le terrain depuis novembre afin d’écouter les préoccupations des citoyens. « Le bilan de la CAQ est extrêmement difficile à défendre ici à Terrebonne », a-t-elle affirmé. Elle déplore le manque de progrès en transport et en logement, et l'état critique de l'hôpital Pierre-Le Gardeur, ainsi que les récentes compressions budgétaires de la CAQ, notamment en santé et en éducation.
La liberté de parole
Mme Gentilcore a finalement interpellé le candidat de la CAQ, Alex Gagné, en remettant en question sa capacité à défendre les intérêts des citoyens. « Moi, j'ai ma liberté de parole. Je n'hésiterai pas à défendre haut et fort les intérêts des gens de Terrebonne », a-t-elle fait savoir.
En entrevue avec La Revue, la candidate a confirmé qu’elle déménagerait dans la circonscription si elle venait à remporter l’élection partielle. « Je ne me suis jamais lancée dans cette campagne en prenant pour acquis que j'allais gagner. Chaque jour, nous travaillons le plus fort possible pour remporter cette élection. […] On prend ça évidemment un jour à la fois. Je veux dire, l'important, c'est d'aller prêter main-forte à la gang du Parti québécois, à l'Assemblée nationale. »
Le chef du PQ a ajouté qu’en remportant la partielle, cela va « surtout libérer la parole sur les enjeux de Terrebonne. Parce qu’en 18 mois, on va pouvoir dire exactement tout ce qu'on considère qui doit être dit. Et ça a une valeur dans une démocratie », a-t-il conclu.
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